jeudi 27 janvier 2022

Chronique : Créabulles

 LE PREMIER MIRACLE

Parasbl-creabulles

Le20/01/2022

Tome 1
Scénario : Didier CONVARD
Dessin : Olivier BRAZAO
Couleurs Elvire DE COCK
Adaption de l'oeuvre de Gilles LEGARDINIER Dépot légal : novembre 2021
Editeur : Glénat
Grand format
ISBN : 978-2-344-04199-4
Nombre de pages : 62


De nos jours, dans une luxueuse villa du Montana. Lorsque Monsieur Kuolong invite Nathan pour lui présenter l’objet le plus inestimable de sa collection, il va même jusqu'à lui montrer la pièce inviolable où il le garde. Il était loin de se douter qu'il venait de faire la plus grosse erreur de sa vie. Elle lui coûtera la vie... En fait, ce sont plusieurs reliques et objets sacrés qui ont disparu et autant de meurtres commis un peu partout dans le monde. Le MI6, les services de renseignement britanniques, est sur les dents. D’autant que le professeur Ronald Wheelan, spécialiste des sciences occultes, qui lui apportait son aide et son expertise vient de disparaître dans un accident de voiture alors qu’il enquêtait sur une piste solide. L’agent Karen Holt est envoyée en France récupérer Benjamin Horwood, éminent historien des sciences occultes au British Museum mais surtout ancien élève du professeur Ronald Wheelan. Bien qu’en vacances, Horwood est littéralement ex[ltré et rapatrié en hélicoptère jusqu’à Londres dans les locaux d’une agence très discrète créée au sein des services secrets pendant la deuxième guerre mondiale pour enquêter sur les Nazis dans leur rapport à l’occulte et sur leur fascination pour les reliques ésotériques. Outre le vol du légendaire miroir d'Arrapha chez Monsieur Kuolong, Horwood est surtout consulté sur celui d’objets sacrés récemment dérobés dans une cave quasi désaffectée de l'église de la Holy Trinity, un édi[ce tout à fait particulier et entouré de mystères. Karen Holt et Ben Horwood se rendent ensuite à la British Library où le conservateur, Robert Folker, con[rme qu’une page du Splendor Solis, le légendaire manuscrit traitant de l'alchimie, a récemment disparu. Coïncidence étrange, c’est précisément à ce manuscrit que s’intéressait le Professeur Ronald Wheelan qui vient de se tuer dans un accident de voiture. En récapitulant leurs informations, plusieurs points communs ressortent, un soleil d’où sort un diable, un démon brandissant une pyramide d’où jaillit une intense lumière... L’enquête ne fait que commencer.

Mon avis : Didier Convard est un habitué de ces scénarios haletants évoquant des dossiers secrets et touchant au surnaturel, à l'ésotérique. Ainsi ce premier tome du diptyque annoncé évoque la disparition d’objets initiatiques et occultes, de reliques et d’objets sacrés comme le miroir d'Arrapha, une petite pyramide, un coffret en bois, une page d’un manuscrit légendaire ... tous liés à la lumière ou à Lucifer, l’ange déchu. Pas le temps de s'attarder sur l’une des disparitions puisqu'elles se succèdent dans différents endroits du monde. Une course contre la montre est lancée et cela va très vite.

On notera que Didier Convard a dû adapter et condenser en deux albums BD seulement le roman de Gilles Legardinier (528 pages dans son édition originale publiée en 2016 chez Flammarion).

Comme toujours, son récit mêle habilement [ction et histoire dans une intrigue captivante. Les indices s’accumulent, les suppositions vont bon train mais sans vraiment nous donner de réponses... du moins pour le moment. C'est aussi ce qui nous tient en haleine.
On pense aussi à la série X-Files ou aux [lms de la Saga Indiana Jones sans ce côté aventurier et sans les actions d’éclat que peuvent procurer les images animées. Agréable retour de 
Didier Convard dans un récit d'aventures ésotériques ponctué de touches d’humour.

Au dessin, je retrouve avec plaisir Olivier Brazao après l'Elixir du temps, une autre BD d'aventures.
S’il a moins l'occasion ici de dessiner les héros en pleine action, il fait malgré tout très fort.
Un ensemble réalisé avec beaucoup d’application où on note un soin tout particulier apporté aux différents décors de toute beauté, aux grands monuments des différents lieux évoqués dans l’album. Les personnages sont facilement reconnaissables et la mise en page dynamique contribuent largement à rendre la narration attractive.

Elvire De Cock réalise une mise en couleurs agréable, à la fois lumineuse et donnant de la profondeur aux planches dessinées par Olivier Brazao.


















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire