lundi 14 février 2022

Chronique : La Ribambulle

 


 Titre : Tome 1

Scénariste : Didier Convard 
Dessinateur : Olivier Brazao 
Coloriste : Elvire De Cock 
Éditeur : Glénat
Parution : Novembre 2021 
Prix : 15,50

Arnaud Gueury

Alors qu’il passait de paisibles vacances dans la campagne française, Benjamin Horwood en est assez brutalement tiré pour venir travailler au sein d’une unité confidentielle du Secret Intelligence Service, afin qu’il prenne la place de son ancien professeur, tragiquement disparu dans un accident de voiture, en tant que spécialiste des sciences occultes. Sommairement briefé par la hiérarchie, il est d’abord amené sur les lieux d’un vol de reliques anciennes, vraisemblablement lié à d’autres à travers le monde. Noyé sous les archives et documents de son prédécesseur, Ben peut compter sur l’expérience de terrain de l’agent Karen Holt et les connaissances de son ancienne petite amie pour remonter la piste d’un fait extraordinaire...

« Croyez-vous au pouvoir détenu dans des objets sacrés que les puissants ont convoité à travers les âges? »

En 2016, Gilles Legardinier revenait au thriller, le genre de ses premiers romans, avec Le Premier miracle, alors que ses comédies de mœurs attiraient un lectorat de plus en plus large. A travers cette enquête ésotérique qui débute comme une aventure de Dan Brown, avec ses universitaires érudits, ses services secrets mystérieux et une histoire qui mènera les héros aux quatre coins du monde à la poursuite d’artefacts étranges et anciens, l’écrivain revient à un style plus classique mais tout aussi brillant, agrémenté de la pointe d’humour dont il sait si bien faire preuve. En s'emparant de ce roman, Didier Convard conserve ce style à la fois décontracté et rigoureux, qui cadre bien avec sa production personnelle. Pour l’illustrer, Olivier Brazao use d’un trait fin et précis qui permet de s’attacher à des personnages expressifs et bien croqués, dans des décors aussi variés que réalistes. L’exercice de ce premier tome de diptyque n’était pas aisé, puisque le dessinateur se voit contraint d’alterner les époques et les lieux, allant du Japon à l’Angleterre, en passant par l’Egypte ou la France. Une tâche dont il se sort fort bien, aidé par la douce luminosité des couleurs d’Elvire De Cock.

Un thriller ésotérique rythmé et divertissant.

Arnaud Gueury

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